Étude de cas B: Les croisées Rouge Norvégienne excellent en système pâturage
Depuis 2001, des vaches Rouge Norvégienne (NRF) ont participé à un essai sur la ferme expérimentale de Moorepark ‘Ballydague’ en Irlande. L’intérêt de Moorepark pour cette race provient du fait que depuis les années 1970, la fertilité des femelles, la résistance aux mammites et autres caractéristiques fonctionnelles ont été incluses dans l’objectif de sélection. Dès le début, les vaches de Ballydague ont donné de bons résultats. Les caractéristiques phares de la race, telles que la facilité de naissance, la grande fertilité des femelles, le faible taux cellulaire et l’incidence sur les mammites, ont été rapidement observées sur le petit nombre d’animaux participant au test. C’est la raison pour laquelle, en 2004, Moorepark a mis en place une étude à grande échelle impliquant l’importation de presque 400 génisses de race pure Rouge Norvégienne. Ces animaux, répartis sur 50 exploitations laitières, aux côtés d’un nombre équivalent de croisées NRF×HF et d’Holstein-Frisonne (HF), font aujourd’hui partie d’une des études de recherche les plus uniques en leur genre dans le monde. Une étude très approfondie a visé à évaluer de façon concluante les mérites de la race Rouge Norvégienne et les possibles bénéfices des croisements en conditions irlandaises. Actuellement, l’étude comprend un peu plus de 1 300 vaches réparties sur 46 troupeaux. Les vaches de race Rouge Norvégienne et les croisées sont filles de 10 taureaux testés. Le groupe HF, lui, représente un mélange de génétiques issues du monde entier, étant donné qu’elles ont été inséminées par un large spectre de taureaux Holstein provenant de l’Amérique du Nord, de la Nouvelle Zélande et de taureaux de type Frisonne Britannique. Toutes les vaches de cette étude sont nées en 2004 et ont vêlé pour la première fois au printemps 2006.
Les résultats parlent d’eux-mêmes:
Production de lait à 305 jours, taux de cellules somatiques et performances de fertilité pour HF, NRF et croisées NRF x HF